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520 _aQui, aujourd’hui, connaît encore Balthasar Baro ? Il y a un peu plus d’un siècle pourtant, Edmond Rostand devait juger son nom et son œuvre suffisamment évocateurs puisqu’il imaginait pour cadre de la première scène de son Cyrano de Bergerac une représentation de son unique pastorale, la Clorise, à l’Hôtel de Bourgogne. Les contemporains de Baro louaient d’abord en lui l’auteur de la suite et conclusion du plus célèbre roman de la première moitié du xviie siècle, L’Astrée d’Honoré d’Urfé, dont il fut le secrétaire ; ils le reconnaissaient également pour un dramaturge talentueux, à défaut d’être majeur. Baro, en effet, introduisit en France le procédé du théâtre dans le théâtre avec sa Célinde, participa activement, dans les années 1640, à l’essor d’un théâtre sacré, et laissa une œuvre dramatique composite et passionnante, délibérément à l’écart des pratiques et des genres dominants. Il fut en outre l’un des membres de la jeune Académie française et participa, comme tel, à la Querelle du Cid. C’est à cette carrière et à cette œuvre méconnues que le présent ouvrage, le premier qui ait jamais été consacré à Baro, voudrait rendre hommage, en éclairant certains aspects d’une trajectoire d’homme de lettres qui commence à Toulouse et semble s’achever à Montpellier, qui fait passer son auteur du roman au théâtre, ménageant entre l’un et l’autre de multiples transitions.
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