000 02648cam a2200265zu 4500
001 88912120
003 FRCYB88912120
005 20250106115100.0
006 m o d
007 cr un
008 250106s2021 fr | o|||||0|0|||fre d
035 _aFRCYB88912120
040 _aFR-PaCSA
_bfr
_c
_erda
100 1 _aZola, Émile
245 0 1 _aJ'Accuse…!
_c['Zola, Émile']
264 1 _bRépublique des Lettres
_c2021
300 _a p.
336 _btxt
_2rdacontent
337 _bc
_2rdamdedia
338 _bc
_2rdacarrier
650 0 _a
700 0 _aZola, Émile
856 4 0 _2Cyberlibris
_uhttps://international.scholarvox.com/netsen/book/88912120
_qtext/html
_a
520 _aTexte intégral révisé suivi d'une biographie d'Émile Zola et d'un entretien avec Madeleine Rebérioux sur l'Affaire Dreyfus. Émile Zola séjourne à Rome quand l'Affaire Dreyfus éclate. Il est indigné par la dégradation militaire humiliante du capitaine le 5 janvier 1895. Quelques mois plus tard, il dénonce, dans des articles publiés dans "Le Figaro", les dangers que font courir à la France les campagnes de presse odieuses menées contre la République et contre les Juifs. Lorsque le commandant Esterhazy, protégé par l'armée, est acquitté à l'unanimité le 11 janvier 1898, Zola décide alors de s'engager totalement pour la défense d'Alfred Dreyfus. Il publie dans "L'Aurore" du 13 janvier 1898 une lettre ouverte adressée au président de la République Félix Faure. C'est son fameux "J'Accuse...!", puissant texte de combat dans laquelle il attaque nommément les membres de l'état-major, cherchant à se faire inculper pour que la vérité éclate dans un procès. Il est bien inculpé, au terme de deux procès, condamné à un an d'emprisonnement et à 3000 francs d'amende (la plus lourde peine). Il quitte la France le 18 juillet 1898 pour l'Angleterre, d'où il ne revient que le 5 juin 1899, abreuvé d'injures, calomnié, radié de l'ordre de la Légion d'honneur. Lui qui ne vit que de sa plume a perdu le calme propice au travail et une grande partie de ses lecteurs. Il meurt à Paris en 1902, à l'âge de 62 ans, sans avoir vu triompher la vérité pour la défense de laquelle il s'est engagé, notamment la loi d'amnistie du 14 décembre 1900 visant tous les faits relatifs à l'Affaire Dreyfus. Mais ce très grand écrivain, dont l'Académie française avait rejeté toutes les candidatures, a su avec son "J'Accuse...!" accomplir un acte dont la valeur morale et sociale a été déterminante, et devenir un modèle pour tous les intellectuels épris de justice et de vérité.      
999 _c5946
_d5946