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100	1	0	_aMcKitrick, Frederick L. _eauthor
245	0	0	_aHandwerk and the federal republic : how german artisanal organizations overcame their isolation of the weimar period to work with other mittelstand organizations, 1945-1953
260			_c2024.
500			_a37
520			_aDuring the interwar period, artisans, or Handwerker, felt threatened by both competition from industry and socialism and they became early members of and voters for the NSDAP. Subsequently, during the Third Reich, artisans did not get the social protectionism they had expected. However, they did achieve certain institutional gains and authority and, as a result, their leaders actively pursued a strategy of adaptation and social partnership in the postwar period. This article analyses the subsequent efforts to establish a corporatist economic council to function in coordination with a representative parliament, as well as the admission of craftsmen as representatives on the boards of ‘chambers’. Accepting such a form of representation, rather than pushing for alternative forms, was born of pragmatism with a view to convincing the Western occupying authorities to allow Handwerk institutions to keep the authority they had won during the Third Reich. Handwerk leaders thus appear convinced that the way to avoid a repetition of the class antagonisms during Weimar that had led to Nazism was by institutions of social cooperation. The topic of this article encompasses aspects of a larger story concerning the transition of German society and economy from one of class antagonism, followed by dictatorship in the 1920s and 1930s, to one of class collaboration and parliamentary democracy after 1945.
520			_aPendant l’entre-deux-guerres les artisans, ou Handwerker, se sentant menacés à la fois par la concurrence de l’industrie et par le socialisme de la classe ouvrière, ont été parmi les premiers à adhérer au NSDAP et à voter pour lui. Si, sous le Troisième Reich, les artisans n’ont pas obtenu le protectionnisme social qu’ils espéraient, ils ont obtenu certains gains institutionnels et une autorité qui ont permis à leurs dirigeants de poursuivre une stratégie d’adaptation et de partenariat social dans la période d’après-guerre. Cet article analyse les efforts des dirigeants progressistes visant à établir un conseil économique corporatiste fonctionnant en coordination avec un parlement représentatif (et non en remplacement), ainsi que l’admission de représentants des compagnons dans les conseils des chambres. La concession de la représentation des ouvriers syndiqués avait une composante pragmatique - convaincre les autorités d’occupation occidentales de permettre aux institutions du Handwerk de conserver l’autorité qu’elles avaient gagnée pendant le Troisième Reich. Nous voyons dans ces discussions la conviction des dirigeants des Handwerker que le moyen d’éviter une répétition des antagonismes de classe de Weimar qui avaient conduit au nazisme était de mettre en place des institutions de coopération sociale. Cet article se concentre donc sur plusieurs aspects d’une histoire plus vaste, celle de la transition de la société et de l’économie allemande d’un antagonisme de classes suivi d’une dictature dans les années 1920 et 1930 à une collaboration de classes et une démocratie parlementaire après 1945.
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