000 03063cam a2200169 4500500
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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aBalard, Frédéric
_eauthor
245 0 0 _aQuels territoires pour les personnes âgées fragiles ?
260 _c2010.
500 _a69
520 _aLe territoire est toujours de l’ordre de la construction géographique, politique, administrative, sociale ou sanitaire. Cependant, peut-on construire un territoire gérontologique sans prendre en compte les représentations portées par les personnes âgées ? Les entretiens menés avec des personnes âgées fragiles montrent que celles-ci intègrent une représentation du territoire dans leurs modes de vie et logiques d’action qui leur est propre. L’avancée en âge va de pair avec une restriction de la mobilité qui concourt à la survalorisation de certains lieux à commencer par le « chez soi ». L’ailleurs, l’extérieur deviennent chaque jour un peu moins familiers, un peu moins intégrés dans les habitudes corporelles. Confrontées à leur fragilité sociale, culturelle et identitaire, les personnes âgées se construisent un univers dont les fondements sont les habitudes de vie et certaines formes de ritualisation et des croyances qui les rassurent et concourent à leur empowerment. La mise en place d’un dispositif structurant de l’offre gérontologique aussi rationalisé soit-il comporte le risque de ne pas faire sens pour les usagers âgés et ainsi d’être ignoré voire rejeté s’il est vécu comme un obstacle à la satisfaction de leurs besoins.
520 _aWHICH TERRITORIES FOR VULNERABLE ELDERLY PEOPLE ? The territory is always based on a geographical, political, administrative, social or health-related construction. However, can we construct a gerontological territory, without taking into account the representations of elderly people ? The interviews conducted with vulnerable elderly people show that they incorporate their own form of territorial representation into their lifestyles and actions. Ageing goes hand in hand with reduced mobility which leads to an over-emphasis on an attachment to certain places, starting with “home”. Other places, the outside world, become every day a little less familiar, a little less integrated in physical habits. Faced with their social and cultural crisis and issues of identity, elderly people construct a world for themselves which is founded on habits and certain forms of ritualisation and beliefs which reassure them and contribute to their empowerment. Putting in place a system to structure gerontological services, no matter how streamlined it may be, runs the risk that it may be meaningless for elderly users and that it may be ignored or even rejected if it is viewed by them as an obstacle to satisfying their needs.
786 0 _nGérontologie et société | 33 / 132 | 1 | 2010-03-01 | p. 177-186 | 0151-0193
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2010-1-page-177?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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