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100 1 0 _aMartinet, Ludovic
_eauthor
245 0 0 _aL’immunosurveillance dans le myélome multiple : mécanismes, défis et implications thérapeutiques
260 _c2025.
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520 _aMultiple myeloma (MM) is a frequent cancer involving uncontrolled plasma cell growth in the bone marrow, causing bone damage, kidney issues and anemia. The immune system’s capacity to recognize and eliminate malignant cells is essential in controlling MM progression. Through coordinated actions of cytotoxic T lymphocytes (CTLs) and natural killer (NK) cells, immune surveillance mechanisms work to keep early disease stages like monoclonal gammopathy of undetermined significance (MGUS) and smoldering multiple myeloma (SMM) in check. However, as MM advances, the immune landscape undergoes significant changes, impairing the functionality of key immune cells. Indeed, the bone marrow microenvironment in MM fosters immune dysfunction through inflammatory networks and the presence of regulatory cells, such as myeloid-derived suppressor cells (MDSCs) and regulatory T cells (Tregs). This enables myeloma cells to evade immune detection, presenting a substantial barrier to effective treatment. Despite the remarkable clinical efficacy of novel immunotherapies such as CAR T-cells and bispecific antibodies, many patients eventually experience relapse. Targeting both the malignant cells and the immunosuppressive elements within MM microenvironment may therefore be key to achieving durable responses and potentially curing MM.
520 _aLe myélome multiple (MM) est un cancer fréquent, qui implique une prolifération incontrôlée des plasmocytes dans la moelle osseuse, provoquant des lésions osseuses, des problèmes rénaux et une anémie. La capacité du système immunitaire à reconnaître et à éliminer les cellules malignes est essentielle pour contrôler la progression du MM. Grâce à l’action coordonnée des lymphocytes T cytotoxiques (CTL) et des cellules natural killer (NK), les mécanismes de surveillance immunitaire permettent de contrôler les stades précoces de la maladie, tels que la gammapathie monoclonale de signification indéterminée et le myélome multiple à l’état latent. Cependant, au fur et à mesure que le MM progresse, le paysage immunitaire subit des changements significatifs, altérant la fonctionnalité de cellules immunitaires clés. En effet, le microenvironnement de la moelle osseuse dans le MM favorise le dysfonctionnement immunitaire par le biais de réseaux inflammatoires, et la présence de cellules régulatrices, telles que les cellules suppressives dérivées des myéloïdes et les cellules T régulatrices. Cela permet aux cellules myélomateuses d’échapper à la détection immunitaire, ce qui constitue un obstacle important à un traitement efficace. Malgré l’efficacité clinique remarquable des nouvelles immunothérapies telles que les cellules T à récepteur antigénique chimérique (CAR-T cells) et les anticorps bispécifiques, de nombreux patients finissent par rechuter. Cibler à la fois les cellules malignes et les éléments immunosuppresseurs dans le microenvironnement du MM pourrait donc être la clé pour obtenir des réponses durables et potentiellement guérir le MM.
690 _alymphocytes T cytotoxiques
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786 0 _nHématologie | 30 | 6 | 2025-01-06 | p. 363-374 | 1264-7527
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-hematologie-2024-6-page-363?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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