000 02020cam a2200169 4500500
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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aSa Cavalcante Schuback, Marcia
_eauthor
245 0 0 _aLa perplexité de la présence.
260 _c2002.
500 _a49
520 _aCet article est une réflexion sur ma traduction brésilienne de être et Temps et, plus spécifiquement, sur la traduction de Dasein par « présence ». Ce choix de traduction est basé sur une critique de la tendance, dominante dans les études heideggériennes, à hypostasier et à substantialiser un concept non métaphysique de Dasein. La traduction de Dasein par « présence » prend pour point de départ le fait que, pour la pensée de Heidegger, Dasein ne signifie pas un substantif mais un verbe, dont le sens temporel ne se définit pas par une chronologie temporelle mais par la temporalité de l’action de l’être. À travers cette décision, on a cherché à répondre linguistiquement au défi de penser, dans la perplexité de la présence, le temps de l’être.
520 _aThe present article discusses my Portuguese-Brazilian translation of Being and Time and more specifically the translation of the key word Dasein as « presenca ». This choice is based on a criticism of the prevalent tendency of Heidegger studies to hypostatize and substantialize a non-metaphysical concept of Dasein. The translation of Dasein as « presenca » assumes as its starting point that for Heidegger Dasein does not mean a substantive but a verb whose verbal sense is not defined by chronological time but by the temporality of the internal action of Being. This translation tried to correspond in linguistic terms to the challenge of thinking the time of being in the perplexity of its presence.
786 0 _nLes Études philosophiques | 62 | 3 | 2002-09-01 | p. 257-279 | 0014-2166
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2002-3-page-257?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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