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100 1 0 _aSalimikouchi, Ebrahim
_eauthor
245 0 0 _aQuand l’aspiration à la démocratie passe par les signes écologiques : le cas de l’Iran et de la résistance par les chiens
260 _c2022.
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520 _aEn Iran d’aujourd’hui, on est le témoin des partis pris environnementaux solidaires et d’autres repères moins visibles d’une période d’activisme éco-politique. Un activisme dans lequel on cherche malgré tout la responsabilité de construire ensemble un espace meilleur. La participation de gens dans les enjeux de cette écorésistance démontre que ce mouvement s’esquisse de plus en plus pour une nouvelle défense de la vie, de la liberté, de la polyphonie.On y cherche une société plus favorable à une démocratie participative et délibérative. Cette nouvelle prise de conscience se consolide surtout grâce à la présence des femmes avec leurs « couleurs », « chiens » et « bicyclettes ». Ignorée, dépréciée ou moquée par le système économique et politique, cette présence écologique est révélatrice d’un souci patient et civil pour devenir inaliénable. Des fragments visuels de cette présence s’accumulent et donnent une intensité sémiotique à l’expérience d’être là et de rester sensible. Une jeune femme qui traverse la rue avec sa bicyclette ou tenant un petit chien contre elle, est une sorte d’autoportrait d’une revendication socio-politique. Sa présence graphique et responsable est avant tout annonciatrice de la possibilité d’intervenir autrement et avec une nouvelle allure transformante.Fondé sur une approche sémiotico-phénoménologique, l’article présent étudie la révolution de ces signes écologiques envahissant l’espace public et résistant contre l’emprise de toutes nouvelles formes de l’autoritarisme.
520 _aIn today’s Iran, we witness the solidarity environmental biases and other less visible markers of a period of eco-political activism. An activism in which, despite everything, the people seek the responsibility of building a better space together. The participation in the issues of this eco-resistance demonstrates that this movement is increasingly taking shape for a new defense of life, freedom, and polyphony.They are looking for a society more favorable to a participative and deliberative democracy. This new awareness is consolidated above all thanks to the presence of women with their “colors”, “dogs” and “bicycles”. Ignored, depreciated, or mocked by the economic and political system, this ecological presence indicates a patient and civil concern to become inalienable. Visual fragments of this presence accumulate and give a semiotic intensity to the experience of being there and remaining sensitive. A young woman crossing the street with her bicycle or holding a small dog close to her is a kind of self-portrait of a socio-political demand. Its graphic and responsible presence is heralding the possibility of intervening differently and with a new transforming look.Based on a semiotic-phenomenological approach, this article studies the revolution of these ecological signs invading the public space and resisting the grip of all new forms of authoritarianism.
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786 0 _nLa Pensée écologique | 8 | 1 | 2022-07-18 | p. 93-104
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-la-pensee-ecologique-2022-1-page-93?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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