000 01767cam a2200169 4500500
005 20250123101315.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aFlorin, Bénédicte
_eauthor
700 1 0 _a Madœuf, Anna
_eauthor
245 0 0 _aRenouvellement des lieux et de leurs images
260 _c2002.
500 _a39
520 _aTraitant de l’agglomération du Caire, Bénédicte Florin et Anna Madœuf réfutent tout d’abord l’idée que cette mégapole soit une magmapole non structurée.Elles commencent par montrer que, au fil des occupations de quartiers, des transformations perpétuelles d’une ville et de ses tissus en extension rapide, nous sommes face à une ville duelle où l’on se côtoie sans se rencontrer. C’est la ville des râqis, les riches cairotes qui, par la grâce des estacades, « surfent » de lotissements privés en clubs et hôtels internationaux. Au contraire, les classes moyennes ( cha’bi) investissent, elles, les espaces publics et les espaces verts.Les regards de tous ces gens sur eux-mêmes et sur les autres, sur le centre ancien, sur les villes nouvelles, évoluent avec le temps, d’autant que le Caire se décloisonne et s’étend. La manipulation des symboles du centre, du «  baladi » (le citadin), du «  sa’îdi » (le rural) n’est pas en reste ; elle confère sans cesse des statuts renouvelés au patrimoine et aux entités qu’il recouvre ou sert à catégoriser.Après une analyse dense et fine, les auteures concluent que « les ordres » et, par conséquent, les désordres, sont multiples, évolutifs et indissociables.
786 0 _nNAQD | 16 | 1 | 2002-05-01 | p. 67-80 | 1111-4371
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-naqd-2002-1-page-67?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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