000 | 02211cam a2200157 4500500 | ||
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005 | 20250123112050.0 | ||
041 | _afre | ||
042 | _adc | ||
100 | 1 | 0 |
_aLe Feuvre, Claire _eauthor |
245 | 0 | 0 | _aLa forme homérique καµµονίη, le parfait κεκασµαι et le groupe de skr. Śáṃsati “Louer” |
260 | _c2011. | ||
500 | _a49 | ||
520 | _aRésuméLa forme homérique καµµονίη, unanimement interprétée depuis l’Antiquité comme une forme éolienne *κατ-µονίᾱ, variante metri causa de καταµονή sur καταµένω « rester, durer », et à laquelle on attribue le sens de « endurance », d’où « victoire » dans ses deux occurrences homériques, n’a rien à voir avec µένω. C’est un dérivé en -ία d’un ancien * kas-mon-, éol. *καµµον- < * k̑N̥s-mon- « qui loue, qui fait l’éloge de », correspondant animé du neutre véd. śásman- « louange » < * k̑N̥s-men-, du groupe de śáṃsati « louer » (* k̑eNs-). Le syntagme δώῃ καµµονίην est un hémistiche P1, en distribution complémentaire avec l’hémistiche P2 δώῃ δέ µοι εὖχος + théonyme sujet, et καµµονίη « louange » est l’un des termes du paradigme formulaire de κλέος « gloire » On a une autre isoglosse gréco-aryenne dans le nom d’action véd. śastí-, av. sasti- « louange » < * k̑N̥s-ti-, qui correspond au gr. καστι- dans les anthroponymes Καστιάνειρα, Κασσάνδρα. L’identification de * k̑N̥s-mon- dans καµµονίη vient confirmer que ces formes en καστι-, ainsi que κέκασµαι et καίνυµαι, appartiennent bien à la racine * k̑eNs- ainsi que l’a proposé Heubeck, et non à une racine * k̑ad- comme l’admettent encore certains savants sur la foi de l’hapax pindarique κεκαδµένος, qui est sans doute un éolisme secondaire et non une forme ancienne. | ||
786 | 0 | _nRevue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes | LXXXII | 2 | 2011-04-01 | p. 305-320 | 0035-1652 | |
856 | 4 | 1 | _uhttps://shs.cairn.info/revue-de-philologie-litterature-et-histoire-anciennes-2008-2-page-305?lang=fr&redirect-ssocas=7080 |
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