000 01694cam a2200217 4500500
005 20250123122109.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aFouré, Lionel
_eauthor
245 0 0 _aPinel, le La Fontaine de la médecine
260 _c2013.
500 _a26
520 _aEn faisant de Pinel le La Fontaine de la médecine, Esquirol a-t-il voulu comme le soutient l’historienne Dora Weiner dénigrer l’œuvre de son maître ? Il n’en est rien et la formule, malgré son obscurité, n’en a pas moins un sens qu’une enquête historique permet d’établir, révélant ce qui relie le directeur d’asile au fabuliste. Indépendamment cependant des traits psychologiques notables qu’ils partageaient, on soutiendra ici que c’est plus profondément leur attitude à l’égard de la Querelle entre Anciens et Modernes qui justifie leur rapprochement. Le problème auquel nous renvoie le mot d’Esquirol est donc philosophique, il a trait aux postulats métaphysiques et épistémologiques dont leurs œuvres respectives sont comptables. Fidèle à une tradition antique qui institue l’imitation de la Nature comme l’objectif indépassable de l’art poétique comme de l’art thérapeutique, le La Fontaine de la médecine se révèle puiser aux sources de l’hippocratisme pour penser le traitement moral de l’aliénation mentale in rerum natura.
690 _afable
690 _aQuerelle des Anciens et des Modernes
690 _aLa Fontaine
690 _aPinel
690 _aEsquirol
786 0 _nPSN | Volume 11 | 2 | 2013-07-16 | p. 55-72 | 1639-8319
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-psn-2013-2-page-55?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c800634
_d800634