000 01696cam a2200205 4500500
005 20250123122307.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aVeit, Camille
_eauthor
245 0 0 _aPenser le « droit de cité » à la lumière (et à l’ombre) de l’antipsychiatrie anglaise
260 _c2018.
500 _a85
520 _aL’antipsychiatrie anglaise s’inscrit dans un mouvement culturel de contestation des institutions au cours des années soixante. Conduite par les psychiatres Laing, Cooper et Esterson, la démarche engagée vise à libérer l’expérience, en particulier celle de la « maladie mentale », des discours et dispositifs qui l’aliènent. Des expériences alternatives sont mises en place, dont Kingsley Hall, en 1965, dans la banlieue de Londres. Le témoignage de Mary Barnes reste dans les mémoires. Ces communautés de vie pratiquent en continu la décision collective pour l’acte thérapeutique, quel que soit le statut des personnes présentes. Ainsi comptent les savoirs inédits de chacun, soigné ou pas. On gagne à accompagner plutôt qu’à contenir. Le droit de cité de la personne dans le champ de la santé mentale comporte ce volet nécessaire, cette voix reconnue dans le collectif. En cela, l’expérience citoyenne de Kinsley Hall renvoie à un horizon d’émancipation.
690 _aanti-psychiatrie
690 _aAccompagnement
690 _adésinstitutionnalisation
690 _adroit de la personne
786 0 _nPratiques en santé mentale | 64e aée | 2 | 2018-06-08 | p. 45-49 | 1286-1286
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-pratique-en-sante-mentale-2018-2-page-45?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c801263
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