000 | 02116cam a2200217 4500500 | ||
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005 | 20250123122509.0 | ||
041 | _afre | ||
042 | _adc | ||
100 | 1 | 0 |
_aVidal-Naquet, Pierre _eauthor |
245 | 0 | 0 | _aÀ l’épreuve de l’influence |
260 | _c2021. | ||
500 | _a98 | ||
520 | _aLe consentement libre et éclairé s’avère un idéal difficilement accessibles pour des personnes présentant une diminution de leurs capacités cognitives. Que faire alors ? Entre cet idéal, droit fondamental respectant la liberté et le paternalisme imposant une décision, Pierre Vidal-Naquet propose une troisième voie. Elle repose sur l’influence, un art relationnel de la juste mesure, dont il expose plusieurs figures issues de la pratique. « L’euphémisation » consiste à n’éclairer que partiellement pour ne pas inquiéter, moyen terme entre une appropriation complète de l’information et une préservation d’une relation soignante. Nombre de variables méritent d’être prises en compte : la patience de la durée pour apprivoiser, l’essai d’expériences partielles et l’instauration d’une connivence pour compenser la dissymétrie d’une relation de soin et d’aide. Sans doute, convient-il de valoriser la confiance en soi et l’estime de soi, de développer l’autonomie, même jusqu’à envisager les apparences du comme si. Cette troisième voie peut donc s’apparenter parfois à de la tromperie tout en respectant la dignité de la personne. Il en résulte, pour la personne malade, un consentement imposé de façon douce. Elle instaure chez le soignant une « éthique du doute », quand il prend conscience de son pouvoir d’influence, reconnaissance qui le préserve d’un sentiment de toute puissance. | ||
690 | _arelation | ||
690 | _aAttitude du professionnel | ||
690 | _apratique du soin | ||
690 | _aconsentement | ||
690 | _aéthique | ||
786 | 0 | _nPratiques en santé mentale | 67e aée | 4 | 2021-12-14 | p. 67-74 | 1286-1286 | |
856 | 4 | 1 | _uhttps://shs.cairn.info/revue-pratique-en-sante-mentale-2021-4-page-67?lang=fr&redirect-ssocas=7080 |
999 |
_c801938 _d801938 |