000 04121cam a2200301 4500500
005 20250123125439.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aCatton Jr., William R.
_eauthor
700 1 0 _a Dunlap, Riley E.
_eauthor
245 0 0 _a‪Un nouveau paradigme écologique pour une sociologie post-abondance‪
260 _c2018.
500 _a20
520 _aLa sociologie s’est développée dans le contexte d’une vision occidentale dominante du monde (DWW) extrêmement anthropocentrique, selon laquelle les humains seraient séparés du reste de la nature et considéreraient l’abondance des ressources, la croissance et le progrès comme allant de soi. La sociologie a adopté cette vision du monde optimiste et y a ajouté des caractéristiques disciplinaires spécifiques – notamment l’énoncé d’Émile Durkheim selon lequel les faits sociaux ne devaient pas être expliqués par des facteurs psychologiques, biologiques ou environnementaux – ce qui l’a d’autant plus encouragée à ignorer l’environnement biophysique. Au cours de la moitié du xx e siècle, la sociologie a reposé sur un paradigme disciplinaire qui voyait les sociétés modernes industrialisées comme « exemptées » des contraintes écologiques. En raison du paradigme de l’exemptionnalisme humain (HEP), l’appréhension par la sociologie de la signification sociale des preuves croissantes de la pollution, de la pénurie des ressources et des autres problèmes écologiques a été lente. Cependant, la reconnaissance croissante de ces problèmes a stimulé le champ de la sociologie de l’environnement et une reconnaissance graduelle de la dépendance des sociétés modernes à l’écosystème, donnant un essor à un nouveau paradigme écologique (NEP). Les hypothèses fondant la DWW, le HEP et le NEP sont d’abord présentées, les relations entre la distinction HEP-NEP et les clivages sociologiques traditionnels comme ordre versus conflit sont ensuite discutées de manière à démontrer l’utilité du NEP dans une ère de croissance des contraintes écologiques.
520 _a‪Sociology developed in the context of a highly anthropocentric Dominant Western Worldview (DWW) that saw humans as separate from the rest of nature and took resource abundance, growth and progress for granted. Sociology adopted this optimistic worldview, and added unique disciplinary characteristics—especially Durkheim’s dictum that social facts should ‪ ‪not‪ ‪ be explained by psychological, biological or environmental factors--that further encouraged ignoring the bio-physical environment. By mid-20‪ ‪th‪ ‪ century, sociology was premised on a disciplinary paradigm that viewed modern industrial societies as “exempt” from ecological constraints. This Human Exemptionalism Paradigm (HEP) made sociology slow to see the societal significance of mounting evidence of pollution, resource scarcities and other ecological problems. However, growing recognition of these problems stimulated a field of environmental sociology and a gradual recognition of the ecosystem-dependence of modern societies, giving rise to a New Ecological Paradigm (NEP). The basic assumptions of the DWW, HEP and NEP are presented, and then the relationship between the HEP-NEP distinction and traditional sociological cleavages such as order vs. conflict are discussed in order to demonstrate the utility of the NEP in an era of growing ecological constraints.‪
690 _avision occidentale dominante du monde
690 _asociologie de l’environnement
690 _anouveau paradigme écologique
690 _aparadigme
690 _aparadigme de l’exemptionnalisme humain
690 _adominant western worldview
690 _ahuman exemptionalism paradigm
690 _aenvironmental sociology
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690 _aparadigm
786 0 _nQuestions de communication | 32 | 2 | 2018-05-16 | p. 125-152 | 1633-5961
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-questions-de-communication-2017-2-page-125?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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