000 02081cam a2200169 4500500
005 20250123130004.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aFerrarese, Estelle
_eauthor
245 0 0 _aLe projet politique d’une vie qui ne peut être séparée de sa forme
260 _c2015.
500 _a12
520 _aCet article examine la posture critique de Giorgio Agamben, telle qu’elle est fondée sur l’idée de vie nue. Il montre que la critique que pourrait permettre le concept antonyme de forme-de-vie et le type de politique qu’il suggère sont brouillés par deux tendances des travaux d’Agamben : d’une part, la forme-de-vie est définie comme l’autre d’une vie nue dont le signifié flotte ; d’autre part deux figures parallèles et renversées de son œuvre, le réfugié et le Franciscain (l’un et l’autre dés-assujettis au souverain), analysées ensemble, révèlent qu’Agamben fait de la soustraction le geste politique par excellence, et que la vie, ressort critique de sa dénonciation de la souveraineté, est paradoxalement évacuée de la communauté politique qu’il appelle de ses vœux.
520 _aThe political project of a life which can not be separated from its formThis paper analyses Giorgio Agamben’s critical position, inasmuch it is based on the idea of bare life. It shows that the critique that the opposite concept of form-of-life enables, and the kind of politics it calls for, are nullified by the fluctuating definition of the phrase “form-of-life”. By studying two symmetric but reversed figures of his work (the refugee and the Franciscan, both de-subjected from the sovereign), I also reveal that subtraction is the political action par excellence for Agamben, and that life, which is the fundamental tool of his critique of sovereignty, strangely disappears as such from his project of political community.
786 0 _nRaisons politiques | 57 | 1 | 2015-03-19 | p. 49-63 | 1291-1941
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-raisons-politiques-2015-1-page-49?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c813482
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