000 02118cam a2200277 4500500
005 20250123130603.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aLaurichesse, Céline
_eauthor
245 0 0 _aLa subordination de l’octroi des prestations familiales au respect des règles du regroupement familial ne constitue pas une discrimination fondée sur la nationalité
260 _c2016.
500 _a32
520 _aEncourt la cassation pour défaut de motif l’arrêt qui se borne à affirmer que la requérante en séjour régulier justifiait d’une activité salariée au sens de la Convention franco-malienne du 12 juin 1979, pour accorder le droit aux prestations familiales du chef de ses enfants pour lesquels n’était pas produit le certificat médical délivré par l’Office français de l’intégration et de l’immigration (1). Ne méconnaît pas les articles 8 et 14 de la Convention européenne des droits de l’homme le refus d’attribuer les allocations familiales aux requérants fondé, non pas sur leur seule nationalité ou à tout autre critère couvert par l’article 14 (interdiction de la discrimination), mais sur le défaut de certificat de contrôle médical dû au non-respect des règles applicables au regroupement familial, ces dernières constituant une différence de traitement reposant sur une justification objective et raisonnable (2).
690 _aConvention franco-malienne du 12 juin 1979
690 _aConformité aux articles 8 et 14 de la Convention européenne des droits de l’homme
690 _aActivité salariée
690 _aSécurité sociale
690 _aConditions
690 _aPrestations sociales
690 _aEnfant malien résidant en France
690 _aProduction du certificat médical
690 _aEnfant mineur étranger résidant en France
690 _aPrestations familiales
786 0 _nRevue critique de droit international privé | 2 | 2 | 2016-04-01 | p. 339-345 | 0035-0958
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-critique-de-droit-international-prive-2016-2-page-339?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c815215
_d815215