000 02242cam a2200265 4500500
005 20250123130611.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aMuir Watt, Horatia
_eauthor
700 1 0 _a Pratter, Jonathan
_eauthor
245 0 0 _aRJR Nabisco : la « focale » de l’action individuelle du private attorney general
260 _c2017.
500 _a89
520 _aLa loi dite RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act) interdit certaines activités criminelles de corruption en bande organisée (18 U. S. C. §1962 (a-d). Elle prévoit également une action civile individuelle au profit de toute personne ayant subi un dommage patrimonial du fait des activités prohibées (§1964-c). L’interprétation de cette dernière disposition, en vue de savoir si des demandeurs ayant subi un dommage en dehors des États-Unis peuvent en invoquer le bénéfice, doit se faire en deux étapes. La première consiste à déterminer si la loi a ou non une portée extraterritoriale, selon la volonté du Congrès. La réponse est affirmative s’agissant de la teneur substantielle de droit public de la loi RICO. En revanche, tel n’est pas le cas pour la disposition relative à l’action individuelle. Celle-ci doit donc être tenue pour territoriale. Sa « focale » est le dommage. Lorsque, comme en l’espèce, les demandeurs invoquent un dommage subi à l’étranger, ils ne bénéficient donc pas de cette action1 (1). RJR Nabisco Inc. e.a., v. Communauté européenne e.a. [Le texte de l’arrêt commenté ci-dessous est publié sur le site )
690 _aPrésomption de territorialité
690 _aExtraterritorialité voulue par le Congrès
690 _aLoi RICO
690 _aApplicabilité en cas de dommage subi à l’étranger (non).
690 _aCorruption
690 _aDomaine dans l’espace
690 _aDispositions de droit substantiel (18 u. S. C. § 1962 a-d)
690 _aDisposition instituant l’action individuelle (§ 1964-c)
786 0 _nRevue critique de droit international privé | 1 | 1 | 2017-01-02 | p. 70-82 | 0035-0958
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-critique-de-droit-international-prive-2017-1-page-70?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c815271
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