000 02164cam a2200169 4500500
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041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aSouchier, Côme
_eauthor
245 0 0 _aAvant le « temps de travail » industriel, des « rythmes du labeur »
260 _c2022.
500 _a64
520 _aIl est problématique de parler de « temps de travail » en France avant l’industrialisation : dans cette économie essentiellement agricole, le salariat est très minoritaire, la pluriactivité courante, la législation nationale absente. Plus que de « temps de travail », il faut donc envisager des « rythmes du labeur » variables selon les occupations, les lieux et les périodes de l’année. Pour saisir les principales caractéristiques de ces « rythmes du labeur », nous nous intéressons d’abord à leurs intrications avec les rythmes naturels (soleil, saisons), puis avec les rythmes religieux (heures canoniales, dimanche, fêtes), avant d’aborder la question du salariat et de l’exigence capitaliste de productivité qui font émerger progressivement la signification moderne du « temps de travail ».
520 _aIt is problematic to speak of “working time” in France before the industrialization: in this primarily agricultural economy, salaried employees are a minority, multiple activity is common, and a national legislation is lacking. Instead of “working time”, one should speak of “rhythms of labour”, varying according to occupations, places, and periods of time in the year. To capture the main features of these “rhythms of labour”, we focus first on their entanglements with natural rhythms (sun, seasons), then with religious rhythms (canonical hours, Sunday, holidays), before addressing the issues of salaried employment and capitalistic imperative for higher productivity that gradually led to the emergence of the modern meaning of “working time”.
786 0 _nRegards croisés sur l'économie | 29 | 2 | 2022-05-12 | p. 17-26 | 1956-7413
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-regards-croises-sur-l-economie-2021-2-page-17?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c821310
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