000 03716cam a2200289 4500500
005 20250123135850.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aGreffe, Xavier
_eauthor
700 1 0 _a Simonnet, Véronique
_eauthor
245 0 0 _a Les entreprises culturelles sont-elles soutenables ?
260 _c2010.
500 _a97
520 _aLorsque l’on souligne le rôle des activités culturelles pour enrichir la croissance, il est pertinent de s’interroger sur la capacité des entreprises culturelles à se développer et survivre. A partir de la base de données sur les nouvelles entreprises de l’Insee [SINE, 1998-2003], trois résultats sont proposés. Le taux moyen de disparition annuel des nouvelles entreprises culturelles est comparable à celui des autres entreprises : mais alors que les entreprises du secteur des arts et du spectacle vivant connaissent des débuts difficiles dus à une forte exposition au risque artisanal (ou de notoriété), celles relevant des industries culturelles (livres et cinéma) semblent moins exposées. Passé la troisième année, si les premières semblent relativement plus performantes, les secondes restent fragilisées par la permanence du risque industriel (ou d’organisation). Si les banques donnent un signe positif sur le potentiel des entreprises culturelles, elles peuvent aussi en aggraver leur situation en leur accordant des prêts. Enfin, la survie des entreprises culturelles dépend de la nature de leur environnement : proches d’entreprises culturelles de même nature, elles en subissent un effet de concurrence négatif ; proches des entreprises culturelles de toute nature, elles bénéficient d’un effet de synergie positif largement supérieur.
520 _aAre Cultural Enterprises Sustainable ? When we wonder about the ability of cultural activities to sustain economic development, it looks relevant to assess the ability of cultural enterprises to develop and survive. Considering the INSEE data base on New Enterprises [SINE, 1998-2003], this contribution demonstrates three results. The rate of survival of new cultural enterprises is not actually different from the mainstream enterprise one : But some differences appear in terms of cultural subsectors. Whereas visual and live arts enterprises face difficult beginnings – due to the artisan or notoriety risk – audiovisual enterprises face better prospect. The opposite will appear after the three years when they face the industrial risk or the ability to change their own structure according to the need to satisfy new wants and design new organizations. A second important result deals with the role of the banks : When they look able to assess the potential prospect of any cultural enterprises, their financial support can discriminate against their survival due to the corresponding financial burden. Finally, cultural enterprises survival relies on the nature of their environment : linked to similar enterprises, they face an important competition effect ; connected with other types of cultural enterprises they benefit from an important synergy effect. These conclusions support the case for new cultural policies designs.
690 _aentreprises culturelles
690 _amodèles de survie
690 _aéconomie des signaux
690 _adistricts culturels
690 _arisques
690 _arisks
690 _acultural enterprises
690 _asurvival models
690 _aeconomics of signs
786 0 _nRevue d'économie politique | 120 | 1 | 2010-02-01 | p. 57-86 | 0373-2630
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-d-economie-politique-2010-1-page-57?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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