000 03336cam a2200325 4500500
005 20250123141940.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aAntonin, Céline
_eauthor
700 1 0 _a Plane, Mathieu
_eauthor
700 1 0 _a Sampognaro, Raul
_eauthor
245 0 0 _aLes comportements de consommation des ménages ont-ils été affectés par la crise de 2008 ?
260 _c2017.
500 _a47
520 _aNous cherchons à expliquer l’évolution de la consommation dans cinq grands pays industrialisés (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis) entre 1990 et 2015 à partir de ses déterminants traditionnels. Alors que la littérature sur les effets de richesse porte essentiellement sur la période antérieure à la crise de 2008, nous intégrons les années post-crise, distinguons des effets de richesse financière et immobilière par pays et utilisons une mesure de la richesse agrégée et désagrégée pour comparer l’ampleur des effets entre pays.Nous montrons que depuis la crise financière de 2008, les méthodes classiques d’estimation par pays échouent à prévoir la consommation des ménages. Nous proposons donc une méthode d’estimation en panel, qui permet de mieux tenir compte des chocs communs, d’obtenir des équations valides et de mesurer les effets richesse y compris après la crise. Conformément à la théorie et à une partie de la littérature empirique, nous n’observons pas d’effet de richesse significatif sur l’immobilier. En revanche, l’effet de richesse financière brute est significatif dans tous les pays (à l’exception de l’Allemagne). Il est élevé en Espagne où il y a eu un éclatement de la bulle immobilière et financière en 2007, avec une élasticité de la consommation à la richesse financière brute de 0,19. Suivent les États-Unis, où le marché financier est plus développé qu’en Europe continentale (élasticité de 0,14), puis enfin la France et le Royaume-Uni qui affichent des effets similaires (élasticité de 0,09).
520 _aExamining the determinants of household consumption, we try to explain its broad evolution in five big industrialized countries (Germany, France, Spain, the United Kingdom and the United States) between 1990 and 2015. We show that, since the financial crisis of 2008, classic estimation methods fail to forecast household consumption. We therefore provide a method of panel estimation which takes into account common shocks, provides valid equations and allows us to measure wealth effects including the post crisis period. In accordance to theory, we do not observe any effect on real estate wealth. However, the effect of gross financial wealth is significant in all countries, except from Germany.Classification JEL : C33, C53, E21.
690 _aconsommation
690 _aeffets de richesse
690 _acrise des
690 _adonnées de panel
690 _amodèle à correction d’erreurs
690 _asubprime
690 _awealth effects
690 _aconsumption
690 _apanel data
690 _aerror correction model
690 _asubprime crisis
786 0 _nRevue de l'OFCE | 151 | 2 | 2017-09-04 | p. 177-225 | 1265-9576
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-de-l-ofce-2017-2-page-177?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c840059
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