000 02921cam a2200265 4500500
005 20250123151046.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aOudart, Clément
_eauthor
245 0 0 _aDissémination et défiguration : « Hymen » de H.D.
260 _c2010.
500 _a46
520 _aCet article explore l’un des premiers longs textes post-imagistes écrits par Hilda Doolittle (H.D.), figure majeure du modernisme anglo-américain dont l’œuvre demeure trop souvent réduite à une poignée de poèmes révisés et publiés par Ezra Pound dans l’anthologie Des Imagistes (1914) et ses avatars « amygistes » les années suivantes. Il s’agit de montrer que « Hymen », texte polymorphe publié dans le recueil éponyme en 1921, repose sur une poétique subversive, où sens et sensations se mêlent jusqu’à brouiller les polarités fixant traditionnellement identités subjectives et sexuelles.En porte à faux avec le credo poundien qui préconise une « présentation directe de la chose » et une attention méticuleuse au détail, « Hymen » façonne une poétique où triomphe l’art de la suggestion. Puisant dans l’imagerie saphique la force d’un nouveau regard sur le féminin et l’écriture du corps, le poème de H.D. subvertit symbolisme classique et rhétorique victorienne par l’entremise d’un langage poétique mis au service d’un processus de désubjectivation et de défiguration.
520 _aThis article investigates one of the first major post-Imagist poems written by H.D., a Modernist poet, essayist, novelist, translator and adapter of classical Greek plays whose literary output is still too often thought to boil down to a few Pound-trimmed Haiku-like poems published in the Des Imagistes anthology of 1914 and its “Amygist” avatars (1915-1917). This close reading of “Hymen” ( Hymen, 1921) seeks to show that the polymorphous text hinges upon a poetics of symbolic subversion, where sense and sensation mingle to blur the polarities usually held to define subjective as well as sexual identities. At odds with the Poundian credo of the “direct presentation of the thing” and its emphasis on particulars, “Hymen” provides an alternative where the art of suggestion prevails. Drawing on Sapphic imagery to shed new light on the questions of femininity and eroticism, H.D.’s poem revisits classical symbolism and Victorian rhetoric through a language of desubjectivation and disfiguration.
690 _amodernisme
690 _aimagisme
690 _asaphisme
690 _asymbolisme
690 _asapphism
690 _aimagism
690 _asymbolism
690 _amodernism
786 0 _nRevue française d’études américaines | 123 | 1 | 2010-07-19 | p. 101-115 | 0397-7870
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-francaise-d-etudes-americaines-2010-1-page-101?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c855816
_d855816