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245 0 0 _aLes mondains sauvages
260 _bKarthala,
_c2023.
520 _aCet essai renverse le regard porté sur les récits d’arrivées dans les grandes villes : et si ces « romans d’apprentissages », ces « romans de migrations », au lieu d’être des trajectoires d’émancipation, n’étaient-ils pas plutôt des romans d’ensauvagement ? La ville, l’urbanité n’est pas le stade ultime de la civilisation : au sein de sociétés capitalistes et inégalitaires, c’est bien le mythe positif de la ville contemporaine qu’il faut revoir à nouveaux frais. À partir des chefs-d’oeuvre de Marcel Proust, d’Osman Lins, de V. S. Naipaul, de Joyce Carol Oates et de Roberto Bolaño, l’auteur s’attache à définir ce qu’il entend par « mondains sauvages » : lorsque la ville est une erreur, un cauchemar, les personnages travaillent à leur propre dépossession. Les villes sont malades, trouées, névrosées – dessinant des paysages labyrinthiques. Luciano Brito analyse, au plus près de la phrase, comment émerge une poétique sous le signe du devenir-végétal de l’urbain. Les métaphores botaniques, les lianes, la forêt, les listes d’algues : quelques pistes pour penser nos nouvelles urbanités. Le croisement audacieux des grands romanciers du XXe siècle à travers le monde propose ainsi une vision renouvelée des grandes villes, du bidonville à la mégapole, de l’agglomération branchée aux faubourgs sales.
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/les-mondains-sauvages--9782384090242?lang=fr&redirect-ssocas=7080
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