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520 _aAux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France, le début du millénaire a vu se multiplier des discours épurés de toute référence à la catégorie de « race ». La tolérance et la diversité sont désormais les registres dominants que l'on emploie pour parler de questions relevant auparavant de cette dernière. Ainsi, aux États-Unis, l'élection de Barack Obama a donné un puissant élan à ce que Thomas Sugrue nomme le « grand récit de la réconciliation raciale », en dépit de la racialisation évidente des inégalités sociales.De part et d'autre de l'Atlantique, la notion de color-blindness gagne en influence. Elle dissimule une forme de racisme culturel, ou de racisme différentialiste, qui se diffuse dans la sphère publique, et que revendiquent même parfois certains responsables politiques. Cette évolution intervient dans un contexte de remise en cause des modèles nationaux d'intégration et de déclarations catégoriques sur le prétendu échec du multiculturalisme : prises de position dont l'objet est de critiquer des politiques jugées trop différentialistes, tout en pointant du doigt certaines catégories de la population dont l'intégration s'avérerait problématique.Ce volume se propose de mieux comprendre les logiques sociales de racialisation, et leur rapport au politique, dans une perspective comparative et en recourant à différentes disciplines. Il pratique une forme d'« histoire du présent », à la fois empirique et théorisée. Celle-ci est de salubrité publique à l'approche d'échéances électorales cruciales, en Europe comme en Amérique, alors que les problématiques identitaires conservatrices, sinon réactionnaires, effectuent un retour en force dans le débat politique et l'exercice du pouvoir.James Cohen est professeur à l'Institut du monde anglophone, université Paris 3 (Sorbonne-Nouvelle). Andrew J. Diamond est maître de conférences en histoire et civilisation américaines à l'université Charles-de-Gaulle – Lille 3 et chercheur associé au CERI. Philippe Vervaecke est maître de conférences en civilisation britannique à l'université Charles-de-Gaulle – Lille 3.Ont également contribué à cet ouvrage:Michael B. Katz ; Thomas J. Sugrue ; Paul A. Silverstein ; Olivier Esteves ; Agnès Tachin ; Romain Garbaye ; Erik Bleich ; Milena Doytcheva ; Emmanuelle Le Texier ; Vincent Latour ; Yen Le Espiritu ; Audrey Célestine
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