000 03158cam a2200241 4500500
005 20250112002546.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aMermillod, Martial
_eauthor
700 1 0 _a Auxiette, Catherine
_eauthor
700 1 0 _a Chambres, Patrick
_eauthor
700 1 0 _a Mondillon, Laurie
_eauthor
700 1 0 _a Galland, Fabienne
_eauthor
700 1 0 _a Jalenques, Isabelle
_eauthor
700 1 0 _a Durif, Franck
_eauthor
245 0 0 _aContraintes perceptives et temporelles dans l’exploration du modèle de Ledoux
260 _c2011.
500 _a68
520 _aLe système visuel primaire effectue une décomposition spectrale du signal rétinien. L’information de Basse Fréquence Spatiale (BFS) est traitée très rapidement par les voies magnocellulaires, alors que l’information de Haute Fréquence Spatiale (HFS) est traitée plus lentement par les voies parvocellulaires. L’objectif de l’étude rapportée ici est de déterminer, dans la perspective du modèle de Ledoux (1996), si l’information BFS permet de meilleures performances de catégorisation d’expressions faciales émotionnelles (EFE), comparativement à l’information HFS et aux images intégrales en condition de présentation rapide mais consciente (à 100 ms de présentation). Conformément aux données publiées sur le biais coarse-to-fine pour les scènes naturelles non émotionnelles (Parker, Lishman, & Hughes, 1997 ; Peyrin, Mermillod, Chokron, & Marendaz, 2006 ; Schyns & Oliva, 1994, 1997), nos résultats indiquent un avantage de traitement en faveur des HFS dès 100 ms de présentation visuelle. Ce résultat limite les conditions d’application d’études récentes en psychologie et en neuro-imagerie qui tentent de mettre en évidence une action réflexe par la voie sous-corticale du modèle de Ledoux (1996) pour des durées de présentation visuelle supérieures à 100 ms.
520 _aThe human perceptual system is operating an expedient processing within the early visual system. Low spatial frequency information is processed rapidly through magnocellular layers compared to high spatial frequency information, which are conveyed more slowly by the parvocellular layers. The purpose of the present paper is to assess whether low spatial frequency information elicit better emotional facial expression recognition in a classification task, relative to high spatial frequency and broad spatial frequency visual stimuli. At the behavioural level however, in support of the so-called coarse-to-fine bias (Parker, Lishman, & Hughes, 1997 ; Schyns & Oliva, 1994, 1997) obtained with non-emotional scenes, this perceptual bias may act in favour of high spatial frequency information, beyond 100 ms of visual presentation. Thus, these results point out some limits of recent studies from psychology and neuroimaging experiments supporting an automatic reflex instantiated by the Ledoux’s subcortical pathway beyond 100 ms.
786 0 _nL’Année psychologique | 111 | 3 | 2011-09-01 | p. 465-479 | 0003-5033
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-l-annee-psychologique1-2011-3-page-465?lang=fr
999 _c92418
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