000 01757cam a2200157 4500500
005 20250112003539.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aGayraud, Agnès
_eauthor
245 0 0 _aFrançais, deuxième langue
260 _c2015.
500 _a26
520 _aChanter de la pop (au sens large, du folk ou du rock) en français a quelque chose de difficile. Le français a beau être notre première langue ici, celle que l’on maîtrise le mieux, dès lors qu’on la rapporte à des sons, des inflexions anglo-américaines, on a l’impression qu’elle pèse deux fois trop lourd. On peut être fier de l’emprunter, mais la voie est risquée, peuplée de modèles devenus trop envahissants et de contre-modèles auxquels on ne veut surtout pas ressembler. Agnès Gayraud écrit en français, de la théorie, de la critique, mais aussi des chansons, et ce qui l’a bercée, à la fin des années 1980, au début des années 1990, c’est une pop anglo-saxonne. Dans ce texte qui sonne comme un manifeste subjectif – dans lequel une génération d’auteurs pourra aussi bien se reconnaître –, elle dresse une brève physionomie, à la fois critique et impliquée, de la pop en langue d’ici. Sans prétendre à l’exhaustivité, sans chercher à faire état de toute la pop en français, ancienne ou récente, ni surtout à distribuer des bons et des mauvais points, elle pose plutôt les bases d’une archéologie des « problèmes » et des solutions, à la fois canoniques et situés dans l’histoire, auxquels se confronte le compositeur pop dès lors qu’il écrit en français.
786 0 _nAudimat | 4 | 2 | 2015-06-01 | p. 39-66 | 2261-3595
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-audimat-2015-2-page-39?lang=fr
999 _c96405
_d96405