000 02271cam a2200169 4500500
005 20250125132019.0
041 _afre
042 _adc
100 1 0 _aBach, Sylvie
_eauthor
700 1 0 _a Wong, David B.
_eauthor
245 0 0 _a« Face au conflit et à l'ambiguïté morale »
260 _c2001.
500 _a26
520 _aRésumé Résumé : La pluralité des croyances dans une société multiculturelle conduit-elle inévitablement à l’intolérance ? À partir de l’analyse des conflits moraux, David Wong propose une autre attitude : celle de l’“accommodation”. À quelles conditions, d’abord, est-il possible de parler de conflit moral ? À l’intérieur d’une même société, croyances et principes moraux sont assez largement partagés et les oppositions n’apparaissent qu’à la marge ou dans l’appréciation de la façon dont il faut appliquer les principes. Souvent, on reconnaît qu’autrui développe des positions que l’on aurait pu développer soi-même – seulement, dans ces circonstances-ci, on n’a pas fait les mêmes choix : être attaché à l’idée de “raison commune” ne doit pas impliquer que l’on fasse tous tout le temps les mêmes choix. L’accommodation peut ainsi être en elle-même une fin morale : se montrer prêt à vivre avec les autres malgré des différences morales. Pour sortir d’une situation de conflit, alors, plutôt que de savoir qui a tort ou qui a raison, ne vaut-il pas mieux recourir à l’“arbitrage” qui vise la réconciliation plus que l’unité des pensées ? On peut bien sûr s’inscrire dans une autre tradition qui soumettrait la réconciliation à la reconnaissance et l’acceptation d’une “règle” commune. Mais le principe de l’accommodation présente cet avantage de pouvoir être appliqué même si la divergence sur les principes est irréductible ; il est par ailleurs difficile d’accorder une grande valeur morale à l’accentuation des désaccords. L’analyse du cas du Japon montre qu’en fait les sociétés (ré)agissent bien de cette façon.
786 0 _nLe Télémaque | 20 | 2 | 2001-06-01 | p. 121-148 | 1263-588X
856 4 1 _uhttps://shs.cairn.info/revue-le-telemaque-2001-2-page-121?lang=fr&redirect-ssocas=7080
999 _c993690
_d993690