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À la fin du XIXe siècle, la grammaire historique se présente dans l’enseignement supérieur français comme un courant novateur, opposé à la tradition grammaticale, perçue comme dogmatique. Adoptant une posture critique, les linguistes qui s’en revendiquent cherchent à redéfinir l’objet même de la grammaire, ses méthodes et ses finalités en insistant sur la portée explicative de leurs résultats. Malgré l’ambition de s’adresser au public lettré, aux élèves et aux enseignants, les manuels de grammaire historique peinent à atteindre leur objectif et à implanter durablement ce savoir à l’école.