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Depuis quelques années, nous assistons au développement des réseaux sociaux comme outil majeur des nouvelles stratégies de communication organisationnelles : « les sites des réseaux sociaux se sont rapidement transformés en phénomènes de masse » (Gueorguieva, 2008). Cette effervescence touche également les structures organisationnelles, avec notamment le développement de réseaux de chefs d’entreprises. Ces leaders investissent ces nouveaux outils de communication pour améliorer ou asseoir leur mode de management. Par l’étude des termes mis en place dans des réseaux d’hommes et de femmes leaders nous tenterons de percevoir si une « communicologie genrée » (Ashcraft & Mulby, 2004) s’élabore.

Since a few years, we are assisting to the development of social networks as major tool of new strategies of organizational communication: “the sites of social networks were quickly transformed in phenomenoms of mass” (Gueorguieva, 2008). This excitement also affects organizational structures, with in particular the development of networks of business managers. These leaders invest these new communication tools to improve or sit their mode of management. By the study of the terms set up in networks of men and women leaders we will try to perceive if one “gendered communicology” (Ashcraft and Mumby, 2004) develops itself.