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Le financement participatif ( crowdfunding) permet de récolter des fonds via un procédé alternatif qui met en relation des porteurs de projets, des plateformes et des contributeurs. Plusieurs cas de figures sont observables parmi les médias qui choisissent de recourir à ce procédé (création, diversification, coup par coup, sauvetage). Cet article discute du rôle de la communication et de ses effets et implications (un travail en soi), puis de la charge idéologique que véhicule ce système. Ainsi, au-delà de quelques présupposés, notamment l’idée que l’aspect économique est essentiel, nous montrerons que les techniques rationalisées dont use ce type de collecte fraient largement avec des logiques mercatiques.

This article aims to focus on the communicational and ideological facets of crowdfunding, which is usually presented as an alternative way of fundraising and as an intermediary between promoters and ordinary people (funders). Several types of projects take advantage of participative-funding in media field: creation, diversification, on a case-by-case basis, rescue. Beyond common assumptions, like the idea that economics is the main motivation, we will show how this phenomenon is largely a marketing issue with specific and rationalized technics. We will also questioned the workload implied by the process and the ideological frame that this one contributes to convey.