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Du cri à la patrouille : l’ordre public dans les communes italiennes (1250-1350)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Dans les villes de l’Italie communale, jusqu’au milieu du xiii e siècle, l’ordre public a été assuré par les communautés de voisins, qui devaient courir en entendant les cris des victimes et capturer les criminels. Cette pratique, nommée accorruomo, pouvait pourtant engendrer des rixes ou des émeutes. À la fin du Duecento, les gouvernements urbains ont accompli un effort considérable pour mettre en place un appareil de sûreté efficace au service des magistrats, en soldant des dizaines ou des centaines de « policiers » professionnels qui pouvaient patrouiller dans les rues. Ce fut la source d’importants changements, mais aucune commune n’eut jamais les ressources suffisantes pour créer une force capable de contrôler la totalité de la ville et de ses campagnes. L’autorité des hommes du podestat finit donc par se superposer à la pratique de l’ accorruomo, compliquant encore un cadre déjà structuré.Abrégé : From the cry to the patrol. Public order in the Italian communes (1250-1350) In the towns of communal Italy, the “hue and cry” ensured law and order from 12th to the middle of 13th c. When the citizens heard the cry “help me!”, they had to run, help the victims and capture the criminals. But the “hue and cry” (“accorruomo”, in Italian) could cause fights and riots, which is the reason why, by the end of the Duecento, communal governments created police forces which were made available to the podestà and some other urban officers. These forces could be composed by some hundred men in major towns. The “policemen” could patrol the streets to prevent crimes: this was a major change in public order. But no commune had enough forces to patrol the whole town and the countryside. Therefore, the “accorruomo” survived and supported the actions of the podestà’s men until the 15th c.
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Dans les villes de l’Italie communale, jusqu’au milieu du xiii e siècle, l’ordre public a été assuré par les communautés de voisins, qui devaient courir en entendant les cris des victimes et capturer les criminels. Cette pratique, nommée accorruomo, pouvait pourtant engendrer des rixes ou des émeutes. À la fin du Duecento, les gouvernements urbains ont accompli un effort considérable pour mettre en place un appareil de sûreté efficace au service des magistrats, en soldant des dizaines ou des centaines de « policiers » professionnels qui pouvaient patrouiller dans les rues. Ce fut la source d’importants changements, mais aucune commune n’eut jamais les ressources suffisantes pour créer une force capable de contrôler la totalité de la ville et de ses campagnes. L’autorité des hommes du podestat finit donc par se superposer à la pratique de l’ accorruomo, compliquant encore un cadre déjà structuré.

From the cry to the patrol. Public order in the Italian communes (1250-1350) In the towns of communal Italy, the “hue and cry” ensured law and order from 12th to the middle of 13th c. When the citizens heard the cry “help me!”, they had to run, help the victims and capture the criminals. But the “hue and cry” (“accorruomo”, in Italian) could cause fights and riots, which is the reason why, by the end of the Duecento, communal governments created police forces which were made available to the podestà and some other urban officers. These forces could be composed by some hundred men in major towns. The “policemen” could patrol the streets to prevent crimes: this was a major change in public order. But no commune had enough forces to patrol the whole town and the countryside. Therefore, the “accorruomo” survived and supported the actions of the podestà’s men until the 15th c.

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