À propos des choses et des lettres dans le rêve
Bazan, Ariane
À propos des choses et des lettres dans le rêve - 2019.
34
Howard Shevrin met à l’épreuve l’idée de Freud que « le rêve est un rébus » et montre que l’exposition subliminale à deux images formant un rébus (ex. les images de pen et de knee, formant le rébus anglais penny) produit des associations rébus chez les participants réveillés en pleine phase rem. Nos études récentes montrent, à un niveau supraliminal, que nous sommes capables de résoudre des rébus sans nous en rendre compte, et ce peu importe l’ordre des images présentées. Cependant, nos résultats montrent aussi qu’il ne pourrait s’agir « que » d’un simple effet d’amorçage phonologique sur base d’images, c’est-à-dire qu’une image suffirait pour appeler la solution « rébus ». Puisque l’inconscient et le rêve sont des rébus, nous proposons, à l’aide d’un fragment clinique, d’en chercher une signification aussi en déchiffrant une syntaxe de la figuration des lettres au sein des mots. Howard Shevrin tests Freud’s idea (1900) that “the dream is a rebus” and shows that a subliminal exposure to two images forming a rebus (i.e. the images of a pen and of a knee forming the rebus for the word penny) produces rebus associations in participants who were awoken in the rem stage. Our recent studies show that we are able to solve supraliminal riddles unwittingly and regardless of the order of stimuli presented. However, our results also show that this also might be “merely” the result of phonological priming effect by images, that is to say, that only one image is sufficient to call the “rebus” solution. If the unconscious and dreams are indeed rebus puzzles, we will then propose, on the basis of clinical fragments, to interpret them by deciphering a syntax of the figuration of letters within words.
À propos des choses et des lettres dans le rêve - 2019.
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Howard Shevrin met à l’épreuve l’idée de Freud que « le rêve est un rébus » et montre que l’exposition subliminale à deux images formant un rébus (ex. les images de pen et de knee, formant le rébus anglais penny) produit des associations rébus chez les participants réveillés en pleine phase rem. Nos études récentes montrent, à un niveau supraliminal, que nous sommes capables de résoudre des rébus sans nous en rendre compte, et ce peu importe l’ordre des images présentées. Cependant, nos résultats montrent aussi qu’il ne pourrait s’agir « que » d’un simple effet d’amorçage phonologique sur base d’images, c’est-à-dire qu’une image suffirait pour appeler la solution « rébus ». Puisque l’inconscient et le rêve sont des rébus, nous proposons, à l’aide d’un fragment clinique, d’en chercher une signification aussi en déchiffrant une syntaxe de la figuration des lettres au sein des mots. Howard Shevrin tests Freud’s idea (1900) that “the dream is a rebus” and shows that a subliminal exposure to two images forming a rebus (i.e. the images of a pen and of a knee forming the rebus for the word penny) produces rebus associations in participants who were awoken in the rem stage. Our recent studies show that we are able to solve supraliminal riddles unwittingly and regardless of the order of stimuli presented. However, our results also show that this also might be “merely” the result of phonological priming effect by images, that is to say, that only one image is sufficient to call the “rebus” solution. If the unconscious and dreams are indeed rebus puzzles, we will then propose, on the basis of clinical fragments, to interpret them by deciphering a syntax of the figuration of letters within words.
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