Décoloniser la RSE : perspectives plurielles
Ramboarisata, Lovasoa
Décoloniser la RSE : perspectives plurielles - 2022.
29
L’étude postcoloniale de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) a été introduite en 2000 par l’article de Bobby Banerjee “Whose land is it anyway ? […]”. Depuis, ce courant et celui décolonial ont été mobilisés de multiples fois par les chercheur·e·s en RSE, et plus généralement dans le champ d’études Business & Society conduisant à de multiples ancrages. Cet article, qui sert également d’introduction au numéro spécial « Décoloniser la RSE » de la Revue de l’Organisation Responsable, analyse ces ancrages et évalue de manière critique les potentialités offertes par les perspectives postcoloniales et décoloniales de la RSE. Cette revue dévoile sept catégories qui dessinent le paysage postcolonial et décolonial de la RSE, et distingue six points de vigilance. En définitive, les autrices et l’auteur souhaitent provoquer un « tournant décolonial » dans le champ de la RSE afin de pousser les chercheur·e·s inscrits en Business & Society à exploiter le pouvoir transformateur des perspectives postcoloniales et décoloniales pour développer des connaissances de ruptures et de nouvelles pratiques d’enseignement en écho à ces changements. The postcolonial study of Corporate Social Responsibility (CSR) was introduced in 2000 by Bobby Banerjee’s article “Whose land is it anyway ? […]”. Since then, postcolonial and decolonial perspectives have been mobilized in numerous ways by CSR scholars, and more broadly by Business & Society scholars, leading to multiple insights. This paper, which also serves as an introduction to the special issue “Decolonizing CSR” of the Revue de l’Organisation Responsable, reviews these insights and critically assesses the potentialities offered by the postcolonial and decolonial perspectives of CSR. This review identifies seven categories that outline the postcolonial and decolonial landscape of CSR, and highlights six points of vigilance. Ultimately, the authors’ aim is to provoke a “decolonial turn” in CSR by unleashing the transformative power of postcolonial and decolonial perspectives to generate disruptive knowledge and new teaching practices.
Décoloniser la RSE : perspectives plurielles - 2022.
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L’étude postcoloniale de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) a été introduite en 2000 par l’article de Bobby Banerjee “Whose land is it anyway ? […]”. Depuis, ce courant et celui décolonial ont été mobilisés de multiples fois par les chercheur·e·s en RSE, et plus généralement dans le champ d’études Business & Society conduisant à de multiples ancrages. Cet article, qui sert également d’introduction au numéro spécial « Décoloniser la RSE » de la Revue de l’Organisation Responsable, analyse ces ancrages et évalue de manière critique les potentialités offertes par les perspectives postcoloniales et décoloniales de la RSE. Cette revue dévoile sept catégories qui dessinent le paysage postcolonial et décolonial de la RSE, et distingue six points de vigilance. En définitive, les autrices et l’auteur souhaitent provoquer un « tournant décolonial » dans le champ de la RSE afin de pousser les chercheur·e·s inscrits en Business & Society à exploiter le pouvoir transformateur des perspectives postcoloniales et décoloniales pour développer des connaissances de ruptures et de nouvelles pratiques d’enseignement en écho à ces changements. The postcolonial study of Corporate Social Responsibility (CSR) was introduced in 2000 by Bobby Banerjee’s article “Whose land is it anyway ? […]”. Since then, postcolonial and decolonial perspectives have been mobilized in numerous ways by CSR scholars, and more broadly by Business & Society scholars, leading to multiple insights. This paper, which also serves as an introduction to the special issue “Decolonizing CSR” of the Revue de l’Organisation Responsable, reviews these insights and critically assesses the potentialities offered by the postcolonial and decolonial perspectives of CSR. This review identifies seven categories that outline the postcolonial and decolonial landscape of CSR, and highlights six points of vigilance. Ultimately, the authors’ aim is to provoke a “decolonial turn” in CSR by unleashing the transformative power of postcolonial and decolonial perspectives to generate disruptive knowledge and new teaching practices.
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