Les expatrié·e·s face à leurs employé·e·s domestiques à Pondichéry (Inde)
Claeys, Priscilla
Les expatrié·e·s face à leurs employé·e·s domestiques à Pondichéry (Inde) - 2021.
82
Cet article explore le positionnement des employeur·se·s expatrié·e·s face à leurs employé·e·s domestiques. Il s’appuie sur 28 entretiens semi-directifs et revêt une composante auto-ethnographique. Il caractérise l’expérience des expatrié·e·s dans différentes situations : se trouver dans une position sociale dominante et acquérir le statut d’employeur ; cohabiter avec du personnel à temps plein, dans un pays étranger ; s’inscrire dans des rapports hiérarchiques ; et se confronter à la pauvreté et aux « malheurs » de leurs employé·e·s. Si le maternalisme prédomine, le positionnement des employeuses expatriées se construit par combinaison avec les modèles libéral, raciste et solidaire. This article explores the positioning of expatriate employers vis-à-vis their domestic workers. It is based on 28 semi-structured interviews and has an auto-ethnographic component. It characterizes the expatriates’ experiences in different situations: finding themselves in a dominant social position and becoming employers; living with full-time staff in a foreign country; fitting into hierarchical relationships; and being confronted to their employees’ poverty and “misfortunes.” While maternalism predominates, the positioning of expatriate employers is constructed by combining it with liberal, racist, and solidarity models. Este artículo explora el posicionamiento de los empleadores y empleadoras expatriados frente a sus empleados y empleadas domésticos. Toma en consideración veintiocho entrevistas semiestructuradas y adopta un componente autoetnográfico. El artículo define la experiencia de los expatriados en situaciones diversas: encontrarse en una situación social dominante y adquirir el estatus de empleador; cohabitar con personal a jornada completa, en un país extranjero; inscribirse en relaciones jerárquicas; confrontarse a la pobreza y a los “infortunios” de sus empleados y empleadas. Si el materialismo prevalece, el posicionamiento de las empleadoras expatriadas se forja por la combinación de los modelos liberal, racista y solidario.
Les expatrié·e·s face à leurs employé·e·s domestiques à Pondichéry (Inde) - 2021.
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Cet article explore le positionnement des employeur·se·s expatrié·e·s face à leurs employé·e·s domestiques. Il s’appuie sur 28 entretiens semi-directifs et revêt une composante auto-ethnographique. Il caractérise l’expérience des expatrié·e·s dans différentes situations : se trouver dans une position sociale dominante et acquérir le statut d’employeur ; cohabiter avec du personnel à temps plein, dans un pays étranger ; s’inscrire dans des rapports hiérarchiques ; et se confronter à la pauvreté et aux « malheurs » de leurs employé·e·s. Si le maternalisme prédomine, le positionnement des employeuses expatriées se construit par combinaison avec les modèles libéral, raciste et solidaire. This article explores the positioning of expatriate employers vis-à-vis their domestic workers. It is based on 28 semi-structured interviews and has an auto-ethnographic component. It characterizes the expatriates’ experiences in different situations: finding themselves in a dominant social position and becoming employers; living with full-time staff in a foreign country; fitting into hierarchical relationships; and being confronted to their employees’ poverty and “misfortunes.” While maternalism predominates, the positioning of expatriate employers is constructed by combining it with liberal, racist, and solidarity models. Este artículo explora el posicionamiento de los empleadores y empleadoras expatriados frente a sus empleados y empleadas domésticos. Toma en consideración veintiocho entrevistas semiestructuradas y adopta un componente autoetnográfico. El artículo define la experiencia de los expatriados en situaciones diversas: encontrarse en una situación social dominante y adquirir el estatus de empleador; cohabitar con personal a jornada completa, en un país extranjero; inscribirse en relaciones jerárquicas; confrontarse a la pobreza y a los “infortunios” de sus empleados y empleadas. Si el materialismo prevalece, el posicionamiento de las empleadoras expatriadas se forja por la combinación de los modelos liberal, racista y solidario.
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