Voiles toutes vers le passé
Le Moal, Michel
Voiles toutes vers le passé - 2009.
42
RésuméCet article est une réaction à l’écrit de Marc Valleur « La nature des addictions ». Le commentaire s’intéresse particulièrement à une position fréquemment émise par les chercheurs en sciences humaines et sociales, laquelle met en cause un modèle médical en psychiatrie et en addictologie. Il semble qu’à l’arrière plan, exprimée ou non, est à l’œuvre une approche dualiste des relations esprit-matière. La critique du dualisme doit être accompagnée d’une réfutation aussi nette du réductionnisme radical à l’œuvre dans les neurosciences contemporaines. Back to the pastThis paper is a reaction to Marc Valleur’s “The nature of addictions”. These comments deal with a central question in medicine in general and psychiatry in particular: how to differentiate a disease, a disorder, an illness from normalcy. Behind this question hides a construct of a psychopathology without brain defects or without brain at all. This position, frequent in the social sciences and in psychology reveals a dualistic position in mind-brain relations. Needless to say, the radical reductionism observed in neurosciences is no more acceptable.
Voiles toutes vers le passé - 2009.
42
RésuméCet article est une réaction à l’écrit de Marc Valleur « La nature des addictions ». Le commentaire s’intéresse particulièrement à une position fréquemment émise par les chercheurs en sciences humaines et sociales, laquelle met en cause un modèle médical en psychiatrie et en addictologie. Il semble qu’à l’arrière plan, exprimée ou non, est à l’œuvre une approche dualiste des relations esprit-matière. La critique du dualisme doit être accompagnée d’une réfutation aussi nette du réductionnisme radical à l’œuvre dans les neurosciences contemporaines. Back to the pastThis paper is a reaction to Marc Valleur’s “The nature of addictions”. These comments deal with a central question in medicine in general and psychiatry in particular: how to differentiate a disease, a disorder, an illness from normalcy. Behind this question hides a construct of a psychopathology without brain defects or without brain at all. This position, frequent in the social sciences and in psychology reveals a dualistic position in mind-brain relations. Needless to say, the radical reductionism observed in neurosciences is no more acceptable.
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