Bébé pleure : manque ou trop plein ?
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RésuméLes pleurs d’un bébé peuvent être fréquents, révélant divers « manques » que sont la faim, la soif, le sommeil, le contact corporel, etc. D’autres fois, ils traduisent des « trop plein » liés aux stimulations excessives ou à une suralimentation responsable d’inconfort voire de douleur en raison d’un reflux gastro-œsophagien ou d’une œsophagite.Si des échelles permettent aujourd’hui d’évaluer l’intensité de la douleur du nourrisson, il revient aux professionnels de la santé, par un dialogue, un interrogatoire minutieux des parents, un examen rigoureux du bébé, d’avoir un diagnostic et de ne pas méconnaître certaines étiologies rares.Le dépistage d’une suralimentation à l’origine des troubles de l’enfant doit inciter pédiatres et/ou puéricultrices à apporter une réponse, certes sur les apports alimentaires recommandés évitant ainsi tout excès mais il est indispensable, au-delà de la pathologie induite, même sans gravité, de repérer les troubles précoces d’un dysfonctionnement père-mère-enfant afin de proposer une offre de soins juste et adaptée.
Babies often cry, expressing a variety of needs such as hunger, thirst, sleep, physical contact, etc. On the other hand, crying can also mean that the infant has had « too much » stimulation or food (which can lead to discomfort or even pain caused by gastric reflux or esophagitis.Even if we now have neonatal pain assessment tools, it is up to health professionals to create a thorough dialogue with parents, carefully examine the infant, find the appropriate diagnosis and find information on certain rare causes of pain.Paediatricians and paediatric nurses should pay close attention to infants who have been overfed and they can educate parents on more appropriate recommended daily intake. But healthcare professionals should also explore any dysfunctional parent-child dynamic that may need more specific treatment.
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