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À partir de deux cas cliniques d’adolescents, il s’agit de montrer en quoi l’espace du transfert est un espace de subjectivation et de créativité. Comment le psychanalyste et l’adolescent co-créent dans ce lieu de la consultation qu’est l’espace analytique. Ce lieu crée du temps, il est le lieu de tous les possibles où le patient comme l’analyste sont modifiés par ce contact de psychique à psychique. Comment le malaise adolescent peut-il s’inscrire dans ce lieu et s’écrire ? Nous verrons que ces adolescents en « mal de corps » vont parvenir à tracer, sur l’espace blanc de la rencontre, des mots, des images qui sont déjà une en-formation de leurs symptômes.

The clinical cases of two teenagers enable us to show how transference opens up a space of subjectivization and of creativity. The encounter between a psychoanalyst and a teenager creates a space which leads to a temporality of possibilities in which both patient and analyst are deeply changed by the contact of their psyche. Has the teenager found in this interaction a space where he can write his own distress? We shall see how these two teenagers feeling ill at ease with their body, will succeed in tracing on the stage of the encounter words and images which manage to in-form their symptoms.