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Catastrophes : Une histoire culturelle (XVIe-XXIe siècle)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Le Seuil, 2009. Ressources en ligne : Abrégé : Pourquoi la notion de «risque», issue des domaines de la navigation et du jeu, peut-elle aujourd’hui s’appliquer à des actions aussi diverses qu’implanter une maison sur les flancs d’un volcan, avoir des rapports sexuels non protégés ou manger du poulet ? Depuis les années 1970, le «risque» est un moyen parmi d’autres de traiter l’incertitude diffuse qui gagne notre monde. Jusqu’alors, le terme de «catastrophe» suffisait à appréhender les multiples variantes des phénomènes ponctuels de paroxysme. De désastres en fléaux, de sinistres en calamités, l’Occident s’est représenté les catastrophes suivant un cours complexe dont François Walter explore les méandres. Pourquoi l’âge classique redoutait-il tant le passage des comètes et leurs présages ? Qu’est-ce qui pousse le siècle des Lumières à se laisser fasciner par le spectacle des éruptions volcaniques ? Prométhéen, le XIXe siècle l’est-il vraiment qui semble se résigner à la succession des catastrophes industrielles et minières ? Et que dire de la déréliction du dernier siècle confronté aux catastrophes morales absolues, Auschwitz et Hiroshima ? Loin du schéma réductionniste selon lequel nous serions passés d’une société de la fatalité à une société de la sécurité, François Walter s’attache à mesurer la contribution des images et des discours aux climats anxiogènes. Il montre que la culture du risque se nourrit toujours à des sources symboliques, à plus forte raison quand règne l’idéologie de la précaution et du développement durable, à l’ombre d’une catastrophe écologique annoncée.
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Pourquoi la notion de «risque», issue des domaines de la navigation et du jeu, peut-elle aujourd’hui s’appliquer à des actions aussi diverses qu’implanter une maison sur les flancs d’un volcan, avoir des rapports sexuels non protégés ou manger du poulet ? Depuis les années 1970, le «risque» est un moyen parmi d’autres de traiter l’incertitude diffuse qui gagne notre monde. Jusqu’alors, le terme de «catastrophe» suffisait à appréhender les multiples variantes des phénomènes ponctuels de paroxysme. De désastres en fléaux, de sinistres en calamités, l’Occident s’est représenté les catastrophes suivant un cours complexe dont François Walter explore les méandres. Pourquoi l’âge classique redoutait-il tant le passage des comètes et leurs présages ? Qu’est-ce qui pousse le siècle des Lumières à se laisser fasciner par le spectacle des éruptions volcaniques ? Prométhéen, le XIXe siècle l’est-il vraiment qui semble se résigner à la succession des catastrophes industrielles et minières ? Et que dire de la déréliction du dernier siècle confronté aux catastrophes morales absolues, Auschwitz et Hiroshima ? Loin du schéma réductionniste selon lequel nous serions passés d’une société de la fatalité à une société de la sécurité, François Walter s’attache à mesurer la contribution des images et des discours aux climats anxiogènes. Il montre que la culture du risque se nourrit toujours à des sources symboliques, à plus forte raison quand règne l’idéologie de la précaution et du développement durable, à l’ombre d’une catastrophe écologique annoncée.

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