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Le phénomène des stigmates de la Passion apparaît exclusivement dans l’occident médiéval. Blessures volontaires ou somatisations énigmatiques dont François d’Assise est l’icône, les stigmates sont une composante d’une manière anorectique d’être au monde concernant le plus souvent les femmes. Catherine de Sienne en est la figure exemplaire. Avec elle, la référence à l’œuvre de Giotto traverse les images du corps stigmatisé et le rende vénérable. Toutefois la pratique de l’écriture au cœur de la mystique déplace la question des stigmates et ouvre la voie d’une mystique de la Passion qui est une mystique du Verbe.

The Passions of Passion – from the Wounded Body to Writing the Abyss. Somatic Variations and Creative Processes The phenomenon of the stigmata of Christ’s Passion appear exclusively in Western cultures during the Medieval period. While Saint Francis of Assisi is the iconic bearer of self-inflicted wounds and enigmatic somatisations, stigmata are more commonly a feature of a woman’s anorectic manner of existing in the world. Catherine of Siena is an exemplary figure in this light. Through her, Giotto’s work transforms the image of the stigmatised body into one in which the body is revered. Finally, the question of Catherine’s writing will lead us from the question of stigmata to explore the mystics of the Passion as a mystics of the Word.