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RésuméL’obésité est devenue une préoccupation majeure de santé publique. Son orientation s’apparente à une véritable éradication d’un nouveau mal des temps modernes. À lui seul ce terme d’obésité désigne indistinctement des obésités inhérentes à des dysfonctionnements biologiques et d’autres liées à des problématiques alimentaires. La médecine spécialisée est confrontée à diverses demandes et dispose pour réponse d’une chirurgie de type « bariatrique ». Sur la base de mouvements propres à la relation médecin/patient, cette modalité d’intervention semble produire des effets subjectifs et mobilise chez de nombreux sujets un discours où émergent des éléments en lien avec une problématique alimentaire. Il s’agit donc de l’illustrer par le biais de la clinique et de chercher à saisir les enjeux qui gravitent autour de certaines de ces situations. Au final, la question posée est d’ordre éthique. En effet, une telle pratique, agissant sur le réel du corps, qu’elle ait ou non une incidence subjective, est appliquée au domaine de l’obésité sans que pour autant soit prise la mesure des réalités bien différentes qu’elle recouvre.

Obesity : towards a new drift ?Obesity has now become a major concern for public health. Its orientation has things in common with the eradication of a new evil nowadays. The word « obesity » itself indistinctly refers to obesities closely related to biological dysfunctions, but also those which are related to a food problematic. Specialized medicine is confronted to various requests, but only offers bariatric surgery as a response. On the base of these movements peculiar to the doctor patient relation, this type of intervention seems to produce subjective effects, and triggers a speech where factors in relation with a food problematic appear. The goal is to illustrate this problematic through the clinic, and grab the issues that are related to some of these situations. In the end, this question deals with ethics. Indeed, such practice working on the real of the body, even if it does or not have a subjective effect, is used for obesity without consistently taking the measure of the very different realities that are hidden.