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Nous interrogeons dans cet article le rôle de la part du muet dans l’accès à la parole.Nous montrons, à travers un cas clinique de mutisme, comment l’identification au muet sous la forme d’une identification à l’inanimé puis à l’animal peuvent être des étapes vers une identification humaine et une sortie du mutisme. En effet l’identification au muet n’est pas seulement ce qui fait taire mais aussi ce qui préserve les possibilités de rejouer l’identification au miroir dans le transfert. Cet usage de l’identification à l’animal pose la question d’un usage non œdipien du fantasme animal.

In this article, we ponder the role of the voiceless environment in access to speech.Through a clinical case of mutism, we show how identification with the voiceless environment in the form of an identification with the inanimate, and then with animals, can be a step toward a human identification and a way out of mutism. Indeed, identification with the voiceless environment is not only what creates silence but also what retains possibilities for replaying the identification with the mirror during transference. This use of the identification with animals raises the question of a non-Oedipal use of animal fantasy.