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Cet article prend en considération la contribution de l’environnement non humain au bien-être psychologique dans le cadre des dynamiques relationnelles. Nous vivons en contact avec la nature et adoptons à son égard une attitude ambivalente : nous sommes pris par le désir de connexion et d’union totale, mais aussi par la crainte de perdre notre statut humain. Nous pouvons nous sentir faire partie de la nature et en même temps nous illusionner en pensant que nous en sommes séparés par des caractéristiques humaines spécifiques ; ceci nous conduit à rechercher un équilibre entre deux pôles – fusion et séparation – difficile à intégrer. En abordant ce sujet qui traverse le cycle de vie, nous nous référons à la relation avec les chiens et à leur présence au sein de la famille humaine et nous illustrerons notre propos à l’aide de cas cliniques.

This article considers the contribution of the non-human environment to psychological well-being in the context of relational dynamics. We live in contact with nature and adopt an ambivalent attitude towards it: we are caught up in the desire for connection and total union, but also in the fear of losing our human status. We can feel part of nature and at the same time delude ourselves into thinking that we are separated from it by specific human characteristics; this leads us to seek a balance between two poles – fusion and separation – that is difficult to integrate. In addressing this subject, which crosses the life cycle, we’ll refer to the relationship with dogs and their presence within the human family, and illustrate our point with clinical cases.