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RésuméLe « management », ou art et manière de conduire une organisation, a pénétré le secteur social et fait naître beaucoup de méfiance. Intervenant dans une période où les ressources financières sont comptées, il suscite même le rejet, pour un peu il en serait même la cause. Ramené à sa véritable place, il n’est jamais que la recherche d’une organisation efficiente au service d’objectifs. Il n’est pas certain que ceux-ci soient toujours adéquats ou définis dans la concertation, mais faut-il alors en incriminer le management dans son ensemble ou la forme de management choisie et les objectifs eux-mêmes ? Le meilleur des managements ne transformera pas un projet discutable en bon projet ; comme d’autres outils nés du libéralisme il ne lui est pas réductible. Dans un contexte de raréfaction des moyens alloués par la puissance publique, un management économique efficace, un management des ressources humaines dynamisant... peuvent aider à sauvegarder l’existence, la finalité et le sens d’une mission, à condition de le conserver à sa vraie place.