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Pour un humanisme critique

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2013. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Entre l’annonce de la mort de l’homme par Michel Foucault et la Lettre sur l’humanisme de Martin Heidegger où il est question de redonner un sens au mot humanisme, il s’avère qu’il ne va pas de soi de cerner ce concept. Avant de chercher à savoir s’il peut, et sous quelle forme, trouver une signification pour notre présent, il importe de voir quelles étaient les caractéristiques de l’humanisme depuis l’Antiquité jusqu’aux Lumières et au-delà, et les raisons pour lesquelles il a perdu son sens. Avec l’avènement des sciences humaines qui a généré la pensée structuraliste en appliquant le modèle linguistique à ces dites sciences, la définition du sujet que la philosophie mettait en avant depuis l’ère cartésienne n’avait plus cours et l’obligation se faisait jour de reposer la question : qu’est-ce que l’homme ? Mais la rupture avec l’ancienne définition de l’homme permet-elle de justifier la déshumanisation qui lui est infligée par quelque type de pouvoir que ce soit. La dignité humaine souvent bafouée dans les organisations, comme j’ai pu en être le témoin, se doit d’être retrouvée au sein d’un humanisme renouvelé : un humanisme critique.La partie descriptive de cette réflexion sera inspirée par ma pratique de professionnel des ressources humaines au cours des dix années passées au sein de grandes entreprises industrielles souvent leader dans leur secteur d’activité.Abrégé : Between the dying of mankind heralded by Michel Foucault and Martin Heidegger’s Letter on Humanism, defining this concept is not straight-forward. In order to understand the reason why this concept has lost its original signification, it may be necessary to further detail the major features of humanism from antiquity to the age of Enlightenment. With the rise ( Ereignis according to Heidegger) of the social sciences in the 19th century that initiated structuralism as a main stream in applying the linguistic paradigm (often called “linguistic turn”) to these sciences, the definition of human being that the philosophy put forward since the Cartesian period turned out to be obsolete and the obligation for asking again this question arose: To be a human being, what does it mean ? However, does the new meaning of human being justify the process of dehumanization inflicted on him with some kind of power? The human dignity sometimes scorned within the organisations must be recovered in the framework of a revitalized humanism.The practical part of this paper is inspired with my professional career track as a manager within international manufacturing companies (MNEs) often leader in their specific field of activity.
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Entre l’annonce de la mort de l’homme par Michel Foucault et la Lettre sur l’humanisme de Martin Heidegger où il est question de redonner un sens au mot humanisme, il s’avère qu’il ne va pas de soi de cerner ce concept. Avant de chercher à savoir s’il peut, et sous quelle forme, trouver une signification pour notre présent, il importe de voir quelles étaient les caractéristiques de l’humanisme depuis l’Antiquité jusqu’aux Lumières et au-delà, et les raisons pour lesquelles il a perdu son sens. Avec l’avènement des sciences humaines qui a généré la pensée structuraliste en appliquant le modèle linguistique à ces dites sciences, la définition du sujet que la philosophie mettait en avant depuis l’ère cartésienne n’avait plus cours et l’obligation se faisait jour de reposer la question : qu’est-ce que l’homme ? Mais la rupture avec l’ancienne définition de l’homme permet-elle de justifier la déshumanisation qui lui est infligée par quelque type de pouvoir que ce soit. La dignité humaine souvent bafouée dans les organisations, comme j’ai pu en être le témoin, se doit d’être retrouvée au sein d’un humanisme renouvelé : un humanisme critique.La partie descriptive de cette réflexion sera inspirée par ma pratique de professionnel des ressources humaines au cours des dix années passées au sein de grandes entreprises industrielles souvent leader dans leur secteur d’activité.

Between the dying of mankind heralded by Michel Foucault and Martin Heidegger’s Letter on Humanism, defining this concept is not straight-forward. In order to understand the reason why this concept has lost its original signification, it may be necessary to further detail the major features of humanism from antiquity to the age of Enlightenment. With the rise ( Ereignis according to Heidegger) of the social sciences in the 19th century that initiated structuralism as a main stream in applying the linguistic paradigm (often called “linguistic turn”) to these sciences, the definition of human being that the philosophy put forward since the Cartesian period turned out to be obsolete and the obligation for asking again this question arose: To be a human being, what does it mean ? However, does the new meaning of human being justify the process of dehumanization inflicted on him with some kind of power? The human dignity sometimes scorned within the organisations must be recovered in the framework of a revitalized humanism.The practical part of this paper is inspired with my professional career track as a manager within international manufacturing companies (MNEs) often leader in their specific field of activity.

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