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RésuméJusqu’à récemment, la réponse à cette question était évidente : à partir de la fécondation. La découverte de mécanismes par lesquels des constructions cellulaires artificielles, par transferts nucléaires à partir de cellules adultes, ou par d’autres techniques, peuvent produire des structures de type blastocystes, qui, sous certaines conditions, peuvent se développer en embryons après implantation utérine, sans fécondation, nous force à considérer l’implantation utérine réussie comme nécessaire à la qualification de ce qu’est un embryon. Ceci implique de remplacer des définitions essentialistes par des définitions évolutives. En outre, le concept de potentialité ne doit pas être restreint à la formation d’un génome, mais doit être étendu à la succession des évènements épigénétiques du développement embryonnaire.

Until recently, the answer to that question was obvious: from fertilization. The discovery that artificial cellular constructs, by nuclear transfer from adult cells and by other techniques, can produce blastocyst-like structures, which under some conditions may develop into embryos upon uterine implantation, with no fertilization, leads us to consider successful uterine implantation as necessary for the qualification of what is an embryo. This implies replacement of essentialist definitions by evolutionary ones. In addition, the concept of potentiality must not be restricted to genome formation but extended to subsequent epigenetic events in embryonic development.