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RésuméAprès un premier septennat marqué par la continuité dans les relations est-ouest, Mitterrand doit faire face, à partir de 1989, au bouleversement international le plus profond depuis 1947. La politique française aura-t-elle, comme on l’a beaucoup dit et écrit, visé à préserver coûte que coûte le statu quo ? Avec le recul et l’accès aux archives, la gestion mitterrandienne de la fin de « Yalta » apparaît aujourd’hui sous un jour nettement moins défavorable et largement plus constructif.

While president François Mitterrand’s first term was marked by continuity in East-West relations, starting in 1989 he was confronted with the most profound international upheaval since 1947. Was French policy in that context, as has been often said or written, characterized by a willingness to preserve the status quo at any cost? With hindsight and access to archival evidence, Mitterrand’s management of the end of the Cold War appears today in a much more positive and constructive light.