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Agroecology is a dynamic concept, the scope and definitions of which have evolved over time. In its most recent form, agroecology is defined as “the ecology of sustainable food systems”. It aims to promote viable systems that respect people and their environment, and to transform them by tackling the root causes of problems and providing global, long-term solutions based on the co-creation of knowledge, sharing and innovation. It is a science, a set of practices and a social movement, all of which are essential to creating the momentum needed to transform systems. The agro-ecological transition is based on a set of principles. Thirteen have been defined at the level of food systems as a whole. A sub-set of these principles can be applied specifically to the development of livestock farming systems : 1) Integrated management of animal health ; 2) Potentializing the use of natural resources and by-products to reduce the inputs needed for production ; 3) Optimizing the metabolic functioning of systems and reducing pollution ; 4) Managing the diversity of resources and the complementarity of animals to strengthen the resilience of farming systems ; 5) Adapting farming practices to preserve biodiversity and provide the associated ecosystem services.

L’agroécologie est un concept dynamique, dont le périmètre et les définitions ont évolué au cours du temps. Dans son acception la plus récente, l’agroécologie se définit comme « l’écologie des systèmes alimentaires durables ». Elle vise à promouvoir des systèmes viables, respectueux des animaux, des humains et de leur environnement, à les transformer en s’attaquant aux causes profondes des problèmes et en apportant des solutions globales et de long terme fondées sur la co-création de connaissances, le partage et l’innovation. Elle est à la fois une science, un ensemble de pratiques et un mouvement social, ces trois éléments étant indispensables pour créer la dynamique nécessaire à la transformation des systèmes. La transition agroécologique mobilise un ensemble de principes. Treize ont été définis à l’échelle des systèmes alimentaires globalement. Un sous-ensemble de ces principes peut être mis en œuvre pour penser l’évolution des systèmes d’élevage spécifiquement : 1) réaliser une gestion intégrée de la santé animale ; 2) potentialiser l’utilisation des ressources naturelles et des coproduits pour diminuer les intrants nécessaires à la production ; 3) optimiser le fonctionnement métabolique des systèmes et réduire les pollutions ; 4) gérer la diversité des ressources et la complémentarité des animaux pour renforcer la résilience des systèmes d’élevage ; 5) adapter les pratiques d’élevage de manière à préserver la biodiversité et à assurer les services écosystémiques associés.