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L’auteur présente les résultats généraux de deux enquêtes portant sur la demande d’aide en milieu scolaire et interroge les éléments différentiels entre garçons et filles les plus significatifs. Les résultats font apparaître notamment que les garçons font l’objet d’un signalement scolaire dans des proportions bien plus fréquentes que les filles (soit 2/1 et qui monte à 3/1 dans les cas de multi-signalement), que le motif premier invoqué pour justifier la demande d’aide se situe dans le registre des conduites pour les garçons, alors que concernant les filles, il est essentiellement en lien avec les apprentissages, que les difficultés invoquées se spécifient davantage par des éléments liés au contrôle de soi pour les garçons, pendant que les filles sont remarquées surtout par des traits liés au registre de l’inhibition. Ces éléments sont mis en réflexion à partir de travaux récents sur les différences constatées en matière d’activité scolaire (investissement et style cognitif) entre garçons et filles et des attributions causales liées au poids de la représentation de la différence des sexes sur les apprentissages.