Les graffitis de la citadelle de Doullens, ces traces archéologiques qui font l’histoire
Type de matériel :
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Among the oldest citadels in France, Doullens remains little studied. Occupied from the reign of François I until 1965, the fortress had many functions : state prison, preservation school for young girls, military hospital, detention camp, Buchenwald camp outdoor commando, women’s prison, reception centre for harkis… Such uses have permeated the site and it is enough to wander through the counter-mine galleries to realize this. The walls of the caves have preserved graffiti which offer an unexplored field of study. The soldiers of the two world wars – but also civilians during the Occupation – wrote or engraved a multitude of traces. In uncertain times when it is difficult to project oneself, inscribing one’s name, a date or even initials allows one to bear witness to one’s passage and to entrust the stone with the task of preserving this memory. A true identity process, the reading and study of these graffiti creates a link between several disciplines in history and archaeology. Some of the graffiti confirm an already known history, but a reasoned study has revealed new aspects of the history of this site.
Parmi les plus anciennes citadelles de France, celle de Doullens reste très peu étudiée. Occupée depuis le règne de François Ier jusqu’aux années 1965, les fonctions de la forteresse ont été très nombreuses : prison d’État, école de préservation pour jeunes filles, hôpitaux militaires, camps de détention, Kommando extérieur du camp de Buchenwald, prison pour femmes, centre d’accueil pour les Harkis… De tels usages ont imprégné le site et il suffit de déambuler dans les galeries de contremines pour s’en rendre compte. Les parois des cavités ont conservé des graffitis qui offrent un champ d’étude inexploré. Les soldats des deux guerres mondiales – mais aussi les civils sous l’Occupation – ont écrit ou gravé une multitude de traces. Dans des temps incertains où il est difficile de se projeter, inscrire son nom, une date ou même des initiales permet de témoigner de son passage et de confier à la pierre le soin de conserver cette mémoire. Véritable démarche identitaire, la lecture et l’étude de ces graffitis créent du lien entre plusieurs disciplines en histoire et en archéologie. Certains graffitis viennent confirmer une histoire déjà connue, mais une étude raisonnée a permis de révéler de nouveaux aspects de l’histoire de ce site.
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