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The present article discusses the case of Alli Trygg as a recipient of foreign ideas and influences by focusing on Victorian Philanthropy and Toynbee Hall : what choices did she make in terms of social reforms and how did foreign examples and organisations motivate her activities in her homeland? Alli Trygg-Helenius is known in Finnish history writing as a prominent temperance worker and the founder of the first settlement house in Helsinki, following the example of Toynbee Hall in East London. In discussions of Toynbee Hall and Victorian philanthropy, historians have often criticised the moralism and the authoritarian approach of an entire generation of philanthropists and reformers. Recent research, however, has paid attention to the contribution of projects such as Toynbee Hall to the development of educational and national contexts. Research on Alli Trygg is scarce. The article fills a gap in the understanding of Alli Trygg’s choices from a comparative perspective. It argues that the use of ideas from abroad was a conscious choice for reformers such as Alli Trygg and her husband Matti Helenius at a time when nationalism was the driving force of Finnish society.

Le présent article étudie l’action d’Alli Trygg en tant que médiatrice d’idées et d’influences étrangères, notamment la philanthropie victorienne et le Toynbee Hall : quels choix fit-elle en matière de réformes sociales et comment les exemples étrangers influencèrent-ils ses activités dans son propre pays? Alli Trygg-Helenius est connue dans l’historiographie finlandaise comme une actrice majeure du mouvement tempérant et comme fondatrice du premier établissement spécialisé à Helsinki sur le modèle du Toynbee Hall de l’est londonien. Dans leurs débats sur la philanthropie victorienne et la fondation en question, les historiens ont souvent critiqué le moralisme et l’approche autoritaire de toute une génération de de réformateurs philanthropes. Pourtant, les recherches récentes soulignent la contribution des projets du type Toynbee Hall au développement de l’esprit national et de l’éducation en Grande-Bretagne. Les travaux scientifiques sur Alli Trygg sont rares ; cet article, qui analyse ses choix d’un point de vue comparatif, comble ainsi un vide. Il montre que le fait d’utiliser des idées d’origine étrangère était pour des réformateurs comme Alli Trygg et son mari Matti Helenius un choix conscient à un moment où le nationalisme était la force dominante de la société finlandaise.