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Comment la psychanalyse, dont l’outil principal est le langage, peut-elle aborder la question de ceux qui ne parlent pas L’auteur se propose d’élargir le champ de la psychanalyse aux patients privés de langage. Ces cliniques sont négligées par les psychanalystes, blessés dans leur narcissisme par ces patients dont l’absence de langage gêne les identifications. Cette personne, atteinte dans son intégrité, nous envoie une image dans laquelle nous avons peur de nous reconnaître. Quand on ne peut pas communiquer par la parole, on communique par le corps et au moyen de l’empathie. L’auteur développe les théories qui postulent qu’il y a du psychique non verbal et que la pensée s’origine dans la sensorialité primitive.

A patient with no wordsHow can psychoanalysis whose principal tool is language take into account the question of those that do not speak The author proposes to extend the field of psychoanlysis to this group. These clinical questions have been neglected by psychoanalysists, wounded in their own narcissism by patients for whom the absence of language is an obstacle to indentification. This person, whose integrity is damaged, sends us an image in which we might fear to recognize ourselves. When communication is not possible by words, it takes places via the body and through empathy. The author discusses theories that postulate that non verbal mental phenomena exist and that thought originates in primitive sensoriality.