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Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».

Social inequalities in health are reflected in nutrition, with a continuum in the distribution of dietary behaviors, with more vulnerable populations having overall less health-promoting eating behaviors. Fruit and vegetable consumption in particular shows significant disparities between social groups, and can be considered a social marker. Public policies focusing on nutritional information can contribute to the aggravation of these inequalities. It is therefore essential to accompany the information provided to the population with measures in favor of a default environment favorable to health, in order to make a “healthy” choice obvious and accessible.